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Six semaines de l’été 1914 “Ma grand mère avait 20 ans en 1914 et mon grand père était un poilu” a commencé Jean Marie Perette, l’un des membres éminents du cercle d’histoire du foyer rural lors de la réunion qui a rassemblé une bonne trentaine de personnes venues de tout le Grand Couronné et de plus loin. Parmi les participants, une importante délégation de l’association de sauvegarde du patrimoine de Dommartin sous Amance venue présenter le projet de réhabilitation de la maison forte et de création d’un centre d’interprétation de la bataille du Grand Couronné. En effet, le cercle d’histoire travaille, entre autres, sur ce thème et a inscrit ses recherches dans la perspective de la commémoration de 2014. “La bataille de Lorraine de l’été 1914, connue aussi sous le nom de bataille du Grand Couronné, a vu plus de 100 régiments commandés par le général de Castelnau attaquer, résister, puis refouler les Allemands qui avaient pour objectif de trouer le front de Lorraine pour encercler dans une gigantesque tenaille le corps de bataille français. C’est parce que l’armée de Lorraine a tenu que les Allemands ont dû reculer dans la Marne. Et si l’histoire officielle n’a retenu que la victoire de la Marne et le nom de Joffre, c’est bien la victoire oubliée devant Nancy qui l’a permise”, a rappelé avec force Jean Marie Pérette tandis que Jean Claude L’Huillier, l’un des animateurs du cercle avec Jean Marie Cuny et Vincent de Miscault, espérait que la vérité de l’histoire allait resurgir lors de l’anniversaire de la bataille méconnue “pour ne pas dire boycottée”. Six semaines de l’été 1914, du 1er août au 15 septembre, pour lesquelles Jean Marie Pérette a construit une base de données dans laquelle il range de manière logique et datée personnages, lieux (villages, côtes, rivières, bois), éléments de patrimoine, églises mais aussi chapelles et monastères, moulins, calvaires, maisons fortes comme celle de Dommartin pour comprendre le contexte de l’histoire et savoir ce que fut pendant ces quelques semaines la vie des villages, de la côte du village de Sainte-Geneviève près de Pont-à-Mousson à la côte de Friscati dans la banlieue de Lunéville.
Forcelles Saint Gorgon Nouvelle source de découvertes, le décryptage d’actes notariés trouvés par Jean Claude L’Huillier aux archives départementales. Ces écrits relatent la vente en 1649 par le seigneur de Neuflotte Robert de Nogent de ses terres de Forcelles Saint Gorgon. L’acte a été signé devant le tabellion général des ducs de Lorraine Jean Odot. Robert de Nogent était représenté par ses soeurs Anne et Charlotte de Nogent. Dans ce petit village situé sous la colline de Sion, des historiens contactés par Jean Claude L’Huillier s’intéressent à ce lien avec Laneuvelotte, ce qui pourrait être l’occasion d’échanges et de rencontres.
Ateliers généalogie et paléographie au Cercle d’histoire du foyer rural
A partir du mois de janvier, le Cercle d’histoire du foyer rural propose deux nouvelles activités avec un atelier généalogie animé par Daniel Da Ponte avec une réunion par mois et une dizaine de séances dans l’année. Au programme : généalogie immobilière pour connaître l’historique d’une maison, comment retrouver un ancêtre militaire, les séries d’archives, les actes paroissiaux, comment se lancer dans une recherche, noblesse et généalogie, les différents calendriers dont le calendrier révolutionnaire pour décrypter les dates, comment créer son propre blason… Daniel Da Ponte est généalogiste et héraldiste professionnel. Bibliothécaire de l’Union des cercles généalogiques lorrains, il intervient à l’Office nancéien des personnes âgées, dans les écoles et les associations. Il a créé le blason du Cercle d’histoire du foyer rural de Laneuvelotte.
Un atelier de paléographie (étude des écritures manuscrites anciennes) sera également mis en place. Il sera animé par Jean Claude L’Huillier.
Participation gratuite pour les adhérents du foyer rural (10 € par an) Info : tel 03.83.20.41.65
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